Laurence Kiberlain

Laurence Kiberlain

Laurence Kiberlain est une artiste française. Elle vit et travaille à Paris.

Après un DEUG de psychologie, elle se lance dans une carrière d’agent artistique. Pendant plus de quinze ans, elle gère la carrière d’auteurs, d’acteurs ou encore de réalisateurs.

Autodidacte, à cette époque, elle découvre le dessin qui lui permet d’extérioriser ses émotions, et de mettre en image ses sentiments. Laurence Kiberlain dessine des « petits ronds ». Elle ne trace ni traits, ni courbes fluides, mais de façon obsessionnelle, une multitude de ronds plus ou moins gros, qui définissent les corps, les objets, les formes et les visages représentés. Elle travaille de chez elle, uniquement aux feutres et à l’encre de chine. Depuis quelques années Laurence réalise des collages qu’elle accompagne inlassablement de ses milliers de petits ronds.

« Pour moi, dessiner, c’est éviter de parler, d’expliquer, de me confronter aux questions des autres.

Mes dessins traduisent des sentiments passés, ressentis à certains moments de ma vie. Ce sont comme des photos de ces instants, pour ne pas les perdre, qu’ils aient été heureux ou non, les fixer peut-être pour éviter d’y repenser sans cesse.

Je pensais ne jamais être capable de répondre aux exigences d’une commande. J’aime être seule et libre de dessiner, et pourtant, lors de notre première collaboration, j’ai pris un réel plaisir à essayer d’aller dans le sens de Laurence Maheo, c’est autre chose, c’est essayer de traduire ce que l’autre veut, aller vers son univers, tout en restant fidèle au mien »

En 2008, elle débute sa collaboration avec la créatrice de La Prestic Ouiston, Laurence Maheo, qui lui commande des dessins pour les faire imprimer sur de la soie. Depuis, chaque année, chaque saison Laurence Maheo et Laurence Kiberlain travaillent ensemble sur l’élaboration de dessins originaux et uniques pour la marque.

En 2013, elle publie le livre « Moyenne » chez Stock, dans lequel apparaissent quelques-uns de ses dessins.

En 2015, le restaurant La Violette de la fondation Yvon Lambert basé à Avignon fait appel à elle pour ses cartes de visite et ses assiettes.

En 2017 elle expose sa série « sans tête » rue Thorigny à paris.

En 2018 elle illustre un texte de Camille Froidevaux-Metterie professeure en science politique, pour Libé.

En 2019, sa série de collages « de corps et d’esprit » est exposée à la galerie 5 octobre.

En 2019 toujours, elle réalise un vase en collaboration avec Bernardaud.